Ecommoy, Kuch' : épique et flop !

Mon premier concours avec le Charles Moore. Comment dire ... quand ça veut pas, ça veut pas. Et des fois, ça veut pas du tout. 

Je sortais de Mariette et j'étais content. Bonnes sensations, bons résultats. J'installe le matériel de chargement prêté par Vincent pour le pistolet (merci), les dosettes de poudre et de semoule données par Stéphane (merci aussi), le Charles Moore. Le même Stéphane s'installe pour Kuch aussi. Lui, au moins, il a réussi à s'acheter son matériel dans les temps chez un armurier, sauf son maillet modèle géant (il a dû dépouiller un troll). 

Flambage d'amorce. Belle réussite. Flambage balle. Pfff ! Pas d'autre son que l'amorce qui claque. 10 secondes en face de la cible par sécurité. Re amorce. Re pfff ! Le coup ne part pas. La sale blague. 

J'ai déjà vu des tireurs avec des problèmes au stand : des balles casanières qui restent dans leurs chambres, des amorces soudées sur les cheminées, des mécanismes coincés par des débris d'amorces, des bassinets fermés comme une huître perlière, un barillet souffrant de tournis et qui refuse de tourner, un chien pacifiste qui ne veut plus s'armer, des cheminées voyageuses qui prennent la poudre d'escampette, un guidon migrateur, et même récemment un maillet géant qui perd son manche.

Mais cette fois, c'est à moi que cela arrive et qui plus est en concours. 

Jean Guy m'aide à déterminer le problème, poudre, pas poudre, nettoyage, huilage, trop d'huile. Les minutes,  les minutes qui s'écoulent : un tire-balle pris d'autorité dans les affaires de Stéphane qui suit d'un oeil distrait et son tir et ses affaires. Finalement, il vient nous aider : la vis du tire balle est bien prise dans le plomb (on est sûr qu'au moins il y a une balle), lui et moi on tire comme des baudets. Bon, on rigole bien, on s'éclate : lui le dos, moi les bras. La balle, elle, est toujours dans le canon. 

Jean Guy me dit de démonter la cheminée. (Il est comme ça Jean Guy). On place de la poudre directement dans le logement de celle-ci, je la revisse, je m'insère une amorce. Je me place pour tirer et je vois tout le monde qui s'écarte : solidaires mais pas fous. Pas très rassurant. Le coup part, quelque chose est partit : le calepin s'est certain. La balle, franchement, personne n'a vu d'impact. Stéphane retourne a son tir, après tout, on est quand même en concours. 

25 minutes après l'incident, je demande l'autorisation de débuter mon tir. Accordé. 

Première impact dans le 4. Au final, 4 impacts dans le blanc, des 7. Un résultat pauvre : 79 points. Test à la pression  : pas une grande réussite. 

A propos de pression, d'après les tireurs d'expérience d'Ecommoy, dont Jean Guy et Denis, il faut que je me procure une pompe à vélo. Je pensais avoir fait le tour du matériel, mais non. L'idée est de chasser sous pression (de la pompe) l'excès d'huile et l'huile du canon borgne. Le flambage de l'amorce, qu'il faut doubler d'ailleurs, ne suffit pas. Le canon doit être même nettoyer au chiffon, soufflé sous pression, le passage de la cheminée au canon doit être passé à la mini brosse (pour les interstices dentaires que Frédéric m'a donné, encore merci). Ensuite, on peut prétendre tirer dans la catégorie Kuchenreuter. 

Maintenant, je le sais.

Le seul truc qui m'inquiète, c'est le coté inflationniste du volume de matériel nécessaire au tir. 


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